Action | Key |
---|---|
Play / Pause | K or space |
Mute / Unmute | M |
Select next subtitles | C |
Select next audio track | A |
Show slide in full page or toggle automatic source change | V |
Seek 5s backward | left arrow |
Seek 5s forward | right arrow |
Seek 10s backward | shift + left arrow or J |
Seek 10s forward | shift + right arrow or L |
Seek 60s backward | control + left arrow |
Seek 60s forward | control + right arrow |
Decrease volume | shift + down arrow |
Increase volume | shift + up arrow |
Decrease playback rate | shift + comma |
Increase playback rate | shift + dot or shift + semicolon |
Seek to end | end |
Seek to beginning | beginning |
Adam Smith est-il le héraut du capitalisme débridé ou l’avocat d’une « économie morale » ?
Adam Smith (1723-1790) est certainement l’économiste le plus célèbre et sa main invisible est connue bien au-delà du cercle des économistes. Cependant, les appréciations sur son œuvre révèlent des lignes de fractures. Ultralibéral pour certains, trop étatiste pour d’autres, innovateur d’un côté, simple collecteur d’idées déjà émises pour d’autres… les controverses ne manquent pas. Certes on trouve, par exemple, chez Montesquieu, Turgot et même Mandeville, l’idée d’une « main invisible », mais l’originalité de Smith est d’avoir compris que l’analyse de l’économie ne peut être dissociée d’une compréhension de l’ordre social dans lequel elle est insérée. La Théorie des sentiments moraux (1759), pendant longtemps négligée par les économistes, a ainsi été réévaluée et considérée comme un versant indispensable à la compréhension de la Richesse des nations (1776). L’œuvre de Smith semble ainsi être souvent incomprise et instrumentalisée, ce séminaire aura pour vocation d’éclairer certains aspects de l’œuvre de Smith et de souligner la richesse et la pertinence de sa pensée pour l’analyse économique actuelle.
When subscribed to notifications, an email will be sent to you for all added annotations.
Your user account has no email address.